Regard sur la littérature nordique : mardi 8 juin à 19h.

Voici quelques années une nouvelle vague d’auteurs nordiques a fait une entrée remarquée sur la scène littéraire. Des romans parfois bien éloignés de l’image paisible que l’on se fait communément de ces pays du Grand Nord… En prime pour cette sélection de juin, la réédition aux éditions Gaïa de « Victoria » de Knut Hamsun, considéré comme le père de la littérature norvégienne.       

      

La Femme en vert, d’Arnaldur Indridason (traduit de l’islandais). L’équipe d’Erlendur est appelée sur un chantier où ont été découverts les ossements d’un adulte et d’un bébé… Deux squelettes dont on ne sait rien, entérrés là 60 ans plus tôt.  Le récit alterne une enquête passionnante et le drame privé que vit le commissaire Erlendur avec sa fille. En contrepoint un humour noir typiquement… islandais ?
 
 Le Bonhomme de neige, de Jo Nesbo (traduit du norvégien).  En cet hiver 2004, il neige beaucoup à Oslo… Des bonhommes de neige apparaissent, des mères de famille disparaissent…  Katherine Bratt, nouvelle adjointe de l’inspecteur Harry Hole, fait le lien avec de nombreuses autres disparitions de femmes jamais élucidées. Un thriller glaçant !
 
  Les Chaussures italiennes, de Henning  Mankell (traduit du suédois).  A 66 ans, Fredrick Welin vit en reclus depuis douze ans sur une île de la Baltique.  Hormis le facteur qui maintient obstinément son passage hebdomadaire, il ne reçoit aucune visite et ne s’en plaint guère… Jusqu’à la soudaine réapparition de son ancien amour, qui le poussera à retrouver le chemin des émotions humaines…
 
 
Victoria, de Knut Hamsun (traduit du norvégien). Fille de châtelaine, Victoria a pour elle la naissance, la grâce et la richesse. Johannes, garçon ambitieux et rêveur, est le fils du meunier. Ces deux-là s’aiment mais le poids des barrières sociales est tel que ni la gloire ni la réussite de Johannes ne pourront réduire la distance qui les sépare.

« France : une littérature qui se saisit du réel » – mardi 4 mai 2010, 19h

« Tout est vrai. » Emmanuel Carrère.

Depuis les années 80, le récit autobiographique, l’écriture de soi sont une tendance marquée de la production littéraire.  Mais parler de soi, c’est parler de l’autre, se comprendre à travers l’autre ; se faire le témoin du monde où l’on vit : les nouveaux écrivains du « je » nous montrent ainsi que la quête de soi est aussi, par définition, élucidation du réel et portrait lucide de notre époque.

                              

« D’autres vies que la mienne », d’Emmanuel Carrère. A partir du récit du tsunami que l’écrivain a vécu directement au Sri Lanka avec sa compagne, l’histoire d’amitié entre un homme et une femme, tous deux juges et rescapés d’un cancer, qui s’occupaient avec ferveur d’affaires de surendettement au tribunal d’instance de Vienne, dans l’Isère.

« Des corps en silence » de Valentine Goby.

Deux récits s’imbriquent, révélant chacun le trajet d’une femme dans le désamour. En panne, Claire erre dans Paris avant de se réfugier au Hilton, où elle s’endort après s’être remémoré le lent mouvement par lequel elle a quitté Alex, son mari. Parallèlement, cent ans plus tôt, Henriette, épouse délaissée, s’apprête à tuer le directeur du Figaro, persécuteur selon elle de son mari.

« A l’abri de rien »,  d’Olivier Adam.            

Marie a perdu le fil de sa vie. Un jour, sans savoir pourquoi, elle se joint aux bénévoles qui servent des repas à ceux qui sont appelés les Kosovars. Négligeant sa famille, indifférente aux attentions de son mari, à la tendresse de ses enfants, elle se consacre entièrement à la survie de ces hommes en perdition.

« Des hommes », de Laurent Mauvignier.

Ils ont été appelés en Algérie en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Février, Rabut et d’autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois, il suffit de presque rien, d’une journée d’anniversaire, d’un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir oublier la guerre d’Algérie.

Bouts d’îles : Cuba, Haïti. mardi 6 avril, 19h

En janvier 2010, un terrible séisme a ravagé Haïti, et en particulier Port-au-Prince.  Mais comme le dit le poète James Noël : «  Nous ne sommes pas à notre première fin du monde en Haïti. » Qu’ils soient poètes, romanciers, dramaturges, peintres ou sculpteurs, les auteurs et artistes haïtiens, de même que leurs voisins cubains, disent ou crient une seule réalité : celle de leur île. Nous vous proposons de découvrir cinq textes de cinq écrivains, haïtiens avec Lyonel Trouillot, Dany Lafferrière et l’ogre Frankétienne… Et cubains avec la jeune Wendy Guerra et Léonardo Padura.

« Tout le monde s’en va », de Wendy Guerra. Alors que tout le monde part pour un ailleurs fantasmé, Nieve grandit sur l’île de Cuba dans les années 1980, consignant dans son journal intime les événements marquants de son existence. De son enfance jusqu’aux prémices de sa vie de femme, c’est un itinéraire personnel, poétique et sans fard, qui se dessine alors.

« Les Brumes du passé », de Léonardo Padura.                    La Havane, été 2003. L’ancien inspecteur de police Mario Conde découvre dans une revue la photo de Violeta del Rio, une chanteuse des années 1950 qui annonce qu’elle arrête la chanson. Séduit par sa beauté il se lance dans une enquête personnelle qui va le mener dans les bas-fonds d’un Cuba qu’il n’a pas vu évoluer.
                                              » Ultravocal : spirales »,  de Frankétienne. Ultravocal est un « livre-cri », œuvre inclassable mêlant tous les genres littéraires. Ecrit en 1972, au cœur des années Duvalier, ce roman décrit un monde en décomposition derrière lequel il est difficile de ne pas reconnaître Haïti. Artiste « total », Frankétienne est à la fois poète, romancier, dramaturge, comédien, peintre et directeur d’école. Il publie en français et en créole.

                                      

« L’Enigme du retour », de Dany Laferrière. Après trente-trois ans d’absence, l’auteur canadien d’origine haïtienne retourne en Haïti à la suite du décès de son père, lui-même exilé à New-York dans les années 60, sous la dictature de Papa Doc. Un roman sur la famille, l’exil, l’identité et le temps qui passe. Prix Médicis 2009.

 

Bicentenaire, de Lyonel Trouillot. Port-au-Prince, 2004.  Lucien quitte les quartiers pauvres pour rejoindre la manifestation organisée par les étudiants ; au fil de sa marche il refait en esprit le trajet qui l’a conduit de l’enfance à cette ville incertaine. Les voix aimées et inconciliables résonnent dans sa tête : celle de sa mère, de son frère, de ses camarades, d’une journaliste étrangère…

« Des écrivains turcs » : mardi 9 mars, 19h

  La saison de la Turquie est l’occasion de nombreux événements à Plaine Commune, et dans bien d’autres lieux en France. Nous vous proposons de questionner la situation de la femme avec les textes de trois générations d’écrivaines, et de traverser l’univers masculin avec deux histoires où il est question d’une moustache et d’un barbier…

                            

« Les Oiseaux de bois », de Asli Erdogan : Nourris de nombreux voyages à travers le monde, ces 4 textes courts nous donnent un regard sur la Turquie contemporaine. L’auteure excelle dans l’art du récit, dévoilant par petites touches le secret de ses personnages.

 

« Pensionnaire d’Etat »,  de Füruzan : En Turquie, une femme dont l’époux est décédé et qui élève seule sa petite fille, se fait embaucher comme aide-soignante dans un hôpital.

« La Moustache », de Tahsin Yücel : Comment une simple moustache sur le visage de Cumali, fils d’un grand propriétaire terrien, va prendre un sens tellement important, que son propriétaire va vivre dans l’ombre de celle-ci.

 « La Chute des prières », de Sema Kaygusuz : L’auteure turque entrelace avec un grand talent romanesque mythe et poésie. On est saisi par le grain intense de la voix de Leylan, qui se perd voluptueusement dans l’écho d’une solitude peuplée de littérature et de rêves.

« Les Ombres disparues », de Ali Hasan Toptas : Dans un petit village turc, les disparitions et les secrets rythment les jours. Nuri le barbier disparaît puis réapparaît lorsque Colombe, la plus jolie femme, s’envole à son tour. Les autorités s’affolent…

Rencontre avec Jake Lamar, samedi 6 février 2010 à 15h30

Jake Lamar

  » Chester Himes vu par Jake Lamar »  

Jake Lamar, écrivain américain, vit depuis 1993 à Paris. Il parlera de son rapport à Chester Himes, son célèbre prédécesseur littéraire. Malgré des différences dans leurs parcours, tous deux ont quitté les Etats-Unis pour vivre à Paris. Et tous deux ont choisi la forme du polar pour explorer les questions politiques et raciales aux Etats-Unis, souvent avec un humour acerbe.

 Tout public ! En partenariat avec Hors Limites.

Chester Himes & Jake Lamar : mardi 12 janvier 2010

Parce que l’on a trop peu souvent l’occasion de partager ses lectures, la médiathèque Jules Vallès vous invite une fois par mois à discuter de livres et pour ce premier rendez-vous, de cheminer dans le polar et la littérature noire américaine.

De Jake Lamar :

« Nous avions un rêve », éd. Payot & Rivages 2005

« Rendez-vous dans le 18ème », éd. Payot & Rivages 2007

« Les Fantômes de Saint-Michel », éd. Payot & Rivages 2009

« Confessions d’un fils modèle » (récit autobiographique) éd. Payot 2009.

De Chester Himes :

« La Reine des pommes », éd. Gallimard (Folio)

Véritable monument de truculence et d’humour, La Reine des pommes, grand prix de littérature policière en 1958, sera suivie de sept autres enquêtes des inspecteurs Ed Cercueil & John Fossoyeur. Retrouvez-les dans :

« Cercueil et Fossoyeur : le cycle de Harlem », éd. Gallimard (Quarto) 2007.

 

Liste des livres proposés au comité de lecteurs le 23 Juin 2009

toi dieu

Moi, Dieu Merci, qui vis ici / Thierry LenainL’histoire de Dieu Merci qui a fui son pays, l’Angola, pour la France. Les douleurs de l’exil et l’espoir sont évoqués avec des mots et des images vraies et pudiques. Un album poétique, et politique, sur le droit pour chacun de vivre en paix, ici ou ailleurs.

la mecanique        

La mécanique du cœur / Mathias MalzieuLe jour de la naissance de Jack, en 1874 à Edimbourg, est si froid que son cœur en reste gelé. La sage-femme qui l’a mis au monde, mi-sorcière mi-chamane, remplace l’organe défectueux par une horloge qu’il ne faut pas oublier de remonter tous les matins. Le garçon doit aussi éviter toute émotion : pas de colère, pas d’amour. Mais il va rencontrer une chanteuse de rue au regard de braise…
 frere  Frère animal / Arnaud Cathrine et Florent MarchetL’histoire se déroule dans une ville moyenne, dont le centre névralgique est une usine de fabrication de culbutos. Cette usine réunit aussi bien des ingénieurs que des ouvriers et des manutentionnaires qui ont tous pour particularité d’être originaires de la même ville. L’histoire croise le destin de plusieurs personnages ayant un lien avec cette ville et cette usine
broderie  Broderies / Marjane SatrapiChez les Satrapi, lors des fêtes de famille, lorsque le ventre est bien rempli et les hommes à la sieste, les femmes se réunissent autour d’un samovar et pratiquent la « ventilation du cœur » : c’est à qui racontera l’histoire la plus croustillante… Des anecdotes vraies de femmes iraniennes.

Liste des livres d’Alex Cousseau proposés au comité de lecteurs le 12 Mai 2009

L’ami iguane 

« L’ami iguane », 2008La voisine de Dimitri s’appelle Manola, elle vient du Mexique et vit avec un iguane dans sa salle de bains. Au village, certains ne les aiment pas car ils ne sont pas du pays. Le père Grinche accuse l’iguane d’avoir mangé l’orteil d’un de ses fils. Dimitri le croit innocent. C’est son père, gendarme, qui est chargé d’enquêter. Le problème est que, même innocent, l’iguane n’a pas de papiers.    

 Mon corps est un œil

« Mon corps est un œil », 2007Depuis le massacre de leurs parents en Amérique latine, il y a huit ans, deux frères indiens vivent en France dans une famille adoptive. En l’absence de leurs parents partis en vacances, ils passent une journée étrange entre rêve et réalité. Ils découvrent le cadavre d’un poney dans une barque et se persuadent que la présence de l’animal, symbole de Tiza, leur petite sœur décédée, est un signe.

 

Les yeux  qui chantent 

 « Les yeux  qui chantent », 2007La grand-mère de William, 13 ans, et de Violette, 6 ans, est morte durant la nuit. Le lendemain, les enfants se souviennent de leur grand-mère et s’interrogent sur elle. Chacun réagit à sa manière en fonction de son rapport au réel, plus ou moins distancié. A travers eux et l’amour qu’ils lui portent c’est le portrait de leur grand-mère qui se dessine.

 

Soleil métallique

 « Soleil métallique », 2006Thomas, 13 ans, vit seul avec son frère, José, 16 ans, et sa sœur, Violaine, 20 ans, depuis que leur mère est en prison pour avoir volé un carnet de chèques et de la nourriture dans des supermarchés. Lors du carnaval, il rencontre deux étudiants, Marianne et Zoran. Le temps du retour à la maison de la mère, une petite communauté va se former.

Le cri du phasme

« Le cri du phasme », 2005Elliot, un adolescent, est malheureux et il n’arrive pas à le dire. Alors un soir, parti avec deux de ses amis, il tente de faire sortir son cri de désespoir.

Déguisés en rien

 « Déguisés en rien », 2006Titouan, 10 ans, arrive en milieu d’année dans une nouvelle classe, le jour du carnaval de l’école. Comme il n’avait pas prévu de déguisement, les autres se moquent de lui. Nadia, une petite fille au visage brûlé, victime du rejet de ses camarades, lui propose de partager son déguisement de poubelle. Après la fête, Titouan se déguise en chevalier pour lutter contre les préjugés des autres enfants.

 Ça tourne pas rond

« Ça tourne pas rond », 2005Les parents de Simon se disputent beaucoup ces derniers temps, à tel point que ce dernier décide un matin de ne pas aller à l’école pour tenter d’y voir plus clair. Sur le port, il rencontre le père Jules qui lui apprend quelques secrets de la vie.

Sanguine

« Sanguine », 2005Le récit d’une semaine de la vie d’Anouk, une collégienne de 12 ans. Cette semaine est bien particulière, car pour la première fois, Anouk a ses règles. Si elle sait tout l’aspect physiologique des choses, elle est submergée par des sensations et des sentiments nouveaux : elle ne sait pas comment en parler et tout l’embarrasse. Pourtant, pendant ces quelques jours, Anouk va s’ouvrir aux autres.

Liste des livres proposés au comité de lecteurs le 14 Avril 2009

9782070776986

En inquiétante compagnie / Carlos Fuentes. Gallimard, 2007.

Ces six nouvelles relèvent de la tradition du conte gothique anglais et mettent en scène des personnages placés dans des situations meneçantes ou marginales, qu’il s’agisse du jeune Mexicain obsédé par sa voisine d’en face, au point de cesser toute activité, ou de cet étudiant mexicain contraint de vivre avec deux vielles tantes, après ses études parisiennes, et qui se sent menacé par leur folie .

 

 

9782864246763

Des nouvelles du Mexique / Métailié, 2008.

Nouvelles sélectionnées dans le corpus de la littérature mexicaine des trente dernières années (Paco Ignacio Taibo II, Xavier Velasco, Guillermo Fadanelli, Jorge Volpi…) pour la singularité de leurs styles et de leurs thèmes.

 

 

9782742759057

L’hôte / Guadalupe Nettel. Actes Sud, 2006. 

Ana se sent habitéé par une chose qui va jusqu’a attaquer son frère d’une étrange façon. Elle décide d’affronter cet être indésirable et devient lectrice dans un institut pour aveugles. Elle y connait un passeur qui la met en contact avec des êtres déchus, ayant établi leur propre code d’honneur dans les souterrains grouillants du métro de Mexico. Ana y découvre la confirmation de son anormalité.

 

 

9782259200752

L’atelier du temps / Alvaro Uribe. Plon, 2005.

Au cour du traditionnel repas de Noël, un jeune homme découvre les querelles qui opposent les membres de sa famille depuis des années. Le père, le fils et le petit-fils, sont incapables de s’entendre. Une mosaïque de haine, d’amour, de résignation et de révolte se bâtit. On comprend alors pourquoi l’ombre de la tragédie plane sur ces trois personnages.

 

Liste des livres proposés au comité de lecteurs le 17 Mars 2009

skeud

Skeud / Dominique Forma. Hachette, 2008.

A l’heure de la disparition de l’industrie du disque, après la mise à mort du Vinyle par le CD, un livre pour les fans des 80ies, cinéphiles et fan de musique. Une ambiance, un monde, une pulsation. Une attitude. Le portrait de Johnny Trouble, petite frappe, belle gueule, intelligence supérieure en matière de disque pirate, au cœur d’une pègre musicale hyper speedée. 

 

zulu

Zulu / Caryl Férey. Gallimard, 2008.

Enfant, Ali Neuman a fui le bantoustan du KwaZulu pour échapper aux milices de l’Inkatha, en guerre contre l’ANC, alors clandestin. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu’elles lui ont fait… Aujourd’hui chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l’Afrique du Sud, Neuman doit composer avec deux fléaux majeurs : la violence et le sida, dont le pays, première démocratie d’Afrique, bat tous les records.
 

 

une-chaussette

Une chaussette dans la tête / Susan Vaught. Milan, 2008.

Un voyage dans la tête de Jersey Hatch, adolescent de 17 ans qui tente de recoller les morceaux
de lui-même. Une quête magnifique, bouleversante, portée par une écriture totalement originale
qui aborde sans tabous et avec une justesse inouïe la question du suicide des adolescents. Un livre
unique, inclassable. De ceux qu’on n’oublie pas…

 

garden

Garden of love / Marcus Malte. Zulma, 2007.

Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste ! Le titre : Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu’il s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs.